2 janvier. Tout juste remis de la soirée du jour de l'an, nous tentons d'échapper au cyclone Dumile qui s'approche dangereusement des côtes réunionnaises, et nous nous envolons vers Madagascar via l'Ile Maurice.

 Pas une secousse dans l'avion, et le survol de Mada nous promets déjà des paysages grandioses. On se fait récupérer à l'aéroport par Stéphane et John, nos collègues et guides du voyage, puis c'est l'heure de la première pause THB (la bière locale).

 Ensuite, on file chez nos couchsurfeurs à Tana (Antananarivo), ville où nous prévoyons de rester une journée avant d'attaquer notre périple le long de la RN7 : une partie de 1000 Bornes (distance Tana-Tuléar) pendant laquelle nous n'eures pas de pneus crevés ni d'accidents et heureusement!

 Voici donc un petit récit de notre périple et quelques photos!

 Et pour ne pas atteindre votre sensibilité, on vous épargnera le chapitre expliquant pourquoi nous avons rebaptisé l'île "Madagascacar, l'île à la beauté maladive", nous vous épargnerons nos apéros en buvant des "pina smecta colada"...Bref, comme prévu, on a été malades!

Sur ce, bonne visite!

 2 de Gener. Encara sense haver-nos recuperat del tot del cap d'any, intentem escapar del ciclo Dumile que s'aproxima perillosament a l'illa de la reunio. Ens enlairem cap a Madagascar passant per l'illa Maurice.

 Un vol tranquil, i desde l'avio els paissatges s'anuncien magnifiques. A l'aeroport ens recullen Stéphane i John, els nostres guies del viatge, i per aclimatar-nos al pais primera cervesa THB (cervesa local).

 Tot seguit, direccio a Tana (Antananarivo) a casa dels couchsurfers. Hi passarem un dia abans de fer tota la RN7: un trajecte de 1000 km ( distància entre Tana - Tuléar ) i ni tan sols un pneumàtic punxat ni cap accident afortunadament!

 Aqui teniu un petit article i algunes fotos!

 I per no ferir la vostre sensibilitat, us estalviarem l'episodi on vam rebetejar l'illa de "Madagascacar, l'illa d'una bellesa malaltissa". Resumint, que com estava previst, vam tenir una bona diarrea!

Amb aquests detalls us deixem visitar el blog!

Primer dia a la capital.

Per arribar al centre, agafem el "Bus" ( 16 persones en una furgoneta ). Trajecte 400 arias ( uns 15 cèntims ). Rapidament, veiem que la ciutat és un formiguer i que tot és una mica un caos. Gent per tot arreu, cotxes que adelanten, Zebús al mig del carrer, etc.

Ens retrobem tots al centre per dinar i anem a veure la "Ciutat Alta". Passeig i primers contactes amb la gent malgache. Comprem per fer el sopar als nostres couchsurfers i tornem cap a casa seu.

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Premier jour dans la capitale.

Pour arriver au centre, nous prenons un Taxi Bem où 16 personnes s'entassent dans un minibus. Le trajet coute 400 ariary (soit 15 centimes). Faut dire que la veille on est devenus les rois du monde, en changeant 50€ on a récupéré 140 000 ariary. Pendant le trajet, on s'aperçoit rapidement que la ville est une fourmilière : les gens marchent de partout, les voitures doublent à tout va, les zébus traversent la route,...

On se retrouve tous les 7 dans le centre pour mangerm puis nous allons voir la Ville Haute où se trouve l'ancien palais de la Reine. C'est l'occasion de rencontrer quelques malgaches et de prendre l'habitude de se faire interpeller "Vazaha" à tout bout de champs.

La nuit tombèe, nous achetons de quoi faire un bon repas avec nos couchsurfeurs, et c'est deja l'heure de l'apéro! L'occasion d'apprendre LE chiffre à retenir : 97 (le pourcentage de malagaches qui défèquent à l'air libre)

Ens despertem ben d'hora per començar el viatge!

Comencem el viatge i travessem paissatges marevellosos. Camps d'arròs, muntanyes, i molta activitat al carrer. Quan entravem a Antsirabe els guies ens diuen que ens trobarem a un restaurant per menjar, però que no ens hi portaran directement. Ens haurem d'espavilar per arribar-hi i agafar un Pousse-Pousse ( un taxi amb dues rodes empès per un home ), Al baixar del cotxe, ja tenim molts pretendents i tothom oferia preus diferents. Negociem i el primer que accepta el nostre preu BINGO ja tenim Pousse-Pousse!El trajecte dura uns 20 min. L'home corre en sandàlies, amb dues persones redera i encara pot parlar i explicar-te quatre cosetes!

Dinem i marxem cap a Ihasy. Es un poble allunyat de la RN7, per tant hi ha pocs turistes i la gent no està acostumada a veure els "Vasaha" ( extranger blancs ). Però tothom et saluda, tothom et somriu, genial.

Ens instal·lem a un alberg, i fem una visita pel poble.Mica en mica som més nombrosos, tots els nanus ens segueixen i ens miren.Tornem a l'alberg i ens han preparat un concert amb músics del poble, cancó malgash! Els nens a primera fila canten i ballen amb nosaltres. Tots els petits tenen por de les meves rastes, els més atrevits les toquen però la gran majoria de que moc el cap marxen corrent! Molt divertit!

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Debout de bonne heure (et de bonne humeur) pour attaquer le voyage!

Les paysages sont magnifiques : rizières à perte de vue, montagnes, les rues très animées...et chaque village traversé à sa spécialité : foie gras, saucisses, voitures en cannettes,... Quand on est arrivés à Antsirabe, Stephane et John nous ont lachement abandonné à l'entrée de la ville et nous ont donné rdv dans un resto situé à l'autre bout de la ville. On a dû négocier les pousse-pousse pour y aller, et là c'était la folie, on a eu de tous les prix et c'était à celui qui se vantait d'être le plus fort ou le plus rapide! Ce qui est sur c'est que ces mecs là sont balèzes, ils courrent pieds nus en portant deux personnes, et ils ont quand même assez de respiration pour te tenir la conversation! Et le trajet durait 20 minutes!

Après manger, nous sommes repartis vers Ihasy, un petit village excentré, à une heure de piste cabossée de la RN7. Là bas, une association française (Accueil villageois) essaye de développer le tourisme éco-solidaire dans des petits villages reculés. C'est tout récent, donc la population n'est pas habituée à croiser des vazahas, du coup c'est plus authentique et le rapport est beaucoup plus sain que dans certaines grandes villes. Tout le monde est souriant et curieux!

En visitant le village et les artisans, on devenait de plus en plus nombreux, les enfants se joignant à nous.Et de retour à l'auberge, les musiciens du village nous avait réservé un concert de musique malagache. Tous les enfants étaient là et, passés les premiers temps de réserve, ils dansaient avec nous! C'était chouette!

Et ce qui les a fait beaucoup rire, ce sont les dreads d'Eric (ça a fasciné tous les malgaches de notre voyage d'ailleurs)! Les petits en avaient peur et s'enfuyaient en hurlant dès qu'il les secouaient vers eux!!

Le soir, rite initiatique : le tokagasy, le rhum traditionnel malgache fait maison. On a pas osé demandé le degré tellement ça sentait l'éthanol! Tout ce qu'on peut vous dire, c'est que quand on le fait flamber, on attends bien 2 minutes avant que la flamme ne s'éteigne! Et la tradition veut qu'avant de boire, il faut verser un peu d'alcool dans le coin nord-est de la maison (le coin réservé aux ancêtres), ça s'appelle faire "patchamama"

Petit déjeuner malgache pour bien attaquer la journée! Au menu, comme vous vous en doutez : du riz! Et sous deux formes : galettes de riz et riz normal!

Nous voilà blindés pour attaquer l'ascension du mont Ibity (2250, le 4è sommet de Mada) en plein soleil (moi qui m'étais juré de ne plus jamais faire de rando depuis le Piton des neiges...). Mais la balade est sympa, on apprends des trucs sur les plantes médicinales, on voit des tombeaux familiaux et surtout on croise un scolopendre, un serpent et deux caméléons!

De là haut, la vue est sympa et colorée : on aperçoit les rizières, les terres qui brulent, les crevasses dues à l'érosion du sol, les carrières de pierres précieuses...

Au retour, on reprends le 4x4 direction Ambositra, notre ville étape où nous arriverons sous une pluie tropicale. Du coup, on ne voit pas grand chose de la ville, et on va se réchauffer dans un resto où le patron et son fils jouent de la musique.

PS : on apprendra plus tard que 2h après être partis du petit village d'Ihasy, une mini tornade a emporté le toit de l'auberge où nous avons dormi!

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Esmorzar malgache per carregar forces per tot el dia. Al menú, com us podeu imaginar : arròs! I en dues formes diferents, galetes d'arròs i arròs blanc!

Ben tips i llestos per pujar al Mont Ibity (2250m, el 4rt pic de Madagascar) sota un sol infernal. L'excursió és agradable, la noia ens explica coses de les plantes medicinals i de les tombes familiars. Però el més important es que trobem un centpeus gegant, una serp i 2 camaleons!

Des del cim, la vista es agradable i plena de colors: podem veure els camps d'arròs, terrenys que cremen, els forats fet per l'erosió del sol, els forats fets per buscar pedres precioses...

Al tornar, dutxa i cap al 4x4 direcció Ambositra,una ciutat on hi arribarem sota una pluja tropical. Sota la pluja, no podem veure gaire cosa de la ciutat, i anem a sopar a un restaurant on el propietari i el seu fill toquen música amb una guitarra i una harmònica.

PS: Es veu que 2 hores més tard d'haver marxat del poble d'Ihasy, un mini tornado va arrencar la teulada de l'alberg on vam dormir!

Esmorzar de campions ( croissants, pa, confitura i suc natural ) Tot el que necessitem ja que ens espera una bona excursió. Recuperem Fredier el nostre guia i comencem les 6 hores de caminada abans d'arribar al poble on dormirem. Durant el trajecte travessem 3 altres poblets. Sakaivo es un poble aïllat fet de cases tradicionals en fusta. Abans de sopar les noies, es fan trenes pels locals, Pauline llegeix contes i jo faig fotos als nanus. Hora de l'aperitiu, rom local i un bon tiberi. Entre cervesa i rom, son gairebé les 11, Hora de dormir!

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Petit déjeuner de champions (croissant, pain, confiture, et jus de fruits frais). Tout ce dont on avait besoin pour l'excursion qui nous attendait : trek de deux jours dans les pays zafimaniry où les villages ne sont atteignables qu'à pied. On récupère donc Freddy, notre guide, et nos deux poules vivantes qui serviront de repas du soir. Puis c'est parti pour 6h de marche dans la brume (dommage!) avant d'atteindre Sakaivo, le village où nous dormons. En chemin, nous traversons deux autres petits villages. Ici les gens travaillent le bois précieux et toutes leurs maisons sont sculptées.

Lorsqu'on arrive à Sakaivo, les enfants se jettent sur nous! Alors avant de manger, Ludivine et Sophie se font tresser les cheveux, pendant que je lis des histoires à d'autres, et qu'Eric leur montre comment faire des photos.

Après, vient l'heure sacrée de l'apéro (en fait, à 18h30 il fait nuit, et comme ils n'ont pas l'electricité, ben c'est l'heure de lancer les hostilités à la llueur des bougies) au tocagasy. Un bon repas nous est concocté (paix aux âmes des poules du matin..) et la soirée se poursuit par des chants malagaches. A 23h tout le monde au lit, demain il faut encore marcher!